Sekai Okashi
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 Un soir de plaisirs éphémères qui partent sans prévenir

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Invité
MessageSujet: Un soir de plaisirs éphémères qui partent sans prévenir   Un soir de plaisirs éphémères qui partent sans prévenir EmptyDim 16 Jan - 12:28

La nuit n'était pas encore tombée dans la belle ville chocolatée. Comme à mon habitude j'étais sortie, je recherchais encore et encore de nouveaux plaisirs à savourer. Une douce chaleur me réchauffait le corps et l'esprit. Le sourire aux lèvres j'avançais. Il m'était toujours facile de me mêler à la foule, malgré mon rang, après tout, malgré moi, j'avais quelque peu de sang commun avec les badauds qui foulaient ses rues. J'appréciais la compagnie de n'importe quelle personne, j'étais juste curieuse de savoir à qui je pourrais parler, de qui je pourrais obtenir quelque chose. Je n'avais pas d'idées précise en tête, comme toujours, je ne savais jamais où mes pas me mènerait, la seule chose dont j'étais sur, c'était de mon envie, ce désir, ce manque qui ne rêvait que d'être satisfait, par l'éternelle insatisfaite que j'étais. Je ne savais pas où aller mais j'aurais voulu me mêler plus encore à la foule, j'hésitais à m'installer dans le bar, dans lequel j'avais l'habitude d'aller, même si je préférais toujours découvrir d'autres endroits. Je pouvais aussi tomber sur un ancien amant jaloux ou quelconque autre personne qui ne m'appréciait guère, et il y en avait un nombre plutôt conséquent. Le soleil, même s'il était déjà bas dans le ciel, chauffait encore la ville de ses rayons ardents, le soir allait bientôt tomber, et le soleil déchirerait le ciel de lumières colorées. J'aimais cette période, juste avant la nuit, ou les lumières du jour ferait bientôt place aux vices cachés de la nuit. J'aimais voir le monde du jour laisser sa place à celui de la nuit. J'appréciais les foules qui se pressait soit à rentrer, soit à sortir. Mais tout cela ne m'aidait guère, j'en étais toujours au même point, je m'efforçais à chercher un endroit agréable, je scrutais les environs de la ville que je connaissais pourtant déjà trop bien.

C'est à cet instant que m'apparut un charmant café, ni trop petit ni trop grand, il y avait bien assez de monde qui semblait le peupler pour qu'il ne soit ni trop vide, ni trop plein. C'était exactement ce que je recherchais, un endroit pour vaquer à mes occupations nocturnes, tout en restant discrète. Personne ne pourrait me connaître, ici, et je n'allais pas croire que par malchance se soit le cas, non j'étais positive. Je me rapprochai légèrement de la petite boutique pour l'observer de plus près. Je me demandai pourquoi je ne l'avais pas remarquée auparavant, comment ce petit café avait pu échapper à mon regard., Mais tout avait l'air tranquille, et je me ferais un plaisir de me lier avec de nouveaux visages. Je me délectais déjà du plaisir de la rencontre, ce moment crucial où un certain jeu, une certaine séduction se met en place. C'était décidé, j'entrai, les odeurs et la chaleur ambiante vinrent tout de suite se fondre dans mes sens. Une délicate odeur d'alcool mélangée au chocolat fondu et autres spécialités bien de ce monde titillaient mes narines. Tout était délicat, sans trop d'excès, cet endroit était fin, mais pourtant peuplé de gens qui semblait l'être bien moins. Je me rapprochai du bar, l'endroit était décoré de couleurs chatoyantes, contrastant avec l'aspect plutôt banal de la façade. Le barman, que je présumait être également le directeur du café était un homme, plutôt charmant il fallait le dire, mais le regard qu'il posait intensément sur ce que croyais être son ami, me fit abandonner mon envie de le séduire. Il était pourtant beau garçon et m'apparaissait sympathique, mais sans plus, non, les homosexuels, très peu pour moi, en amis, bien sur, mais pas d'expériences de ce genre, cela ne me plaisait pas. Même si cela s'avérait être un défi intéressant. J'avais trop peur de le perdre. Je commandai un verre de leur cocktail spécial, qui me fut servi accompagné d'un délicat sourire, je regrettai presque d'être une femme, mais seulement un instant je vous rassure. Je sirotai doucement le cocktail en observant les personnes qui peuplait le bar. Il y en avait de toute sorte, mais aucun ne marqua mon regard plus que cela. Je croisai bien des regards, échangeai bien des sourires, mais rien de plus, rien qui ne mérite mon attention. L'hétérogénéité de cette foule me faisait me sentir parfaitement dans mon élément ce qui m'avait manqué. Les gens qui peuplait ce bar étaient tous profondément différents les uns des autres, aucun ne pouvait être qualifié de réellement dans la norme, à quelques exceptions près. Toutes ces personnes riaient, c'était presque à croire que j'étais dans un rêve, un rêve bien réel, en tout cas je l'espérai. La fin de mon cocktail bu, je décidai de me lever pour faire le tour des lieux. J'aimais vaquer entre les tables, observer de plus près les personnes à mes cotés. Tous ce visages m'intriguaient, toutes ces personnes me laissait une impression d'un mystère entier qui planait. Ils avaient tous l'air de connaître parfaitement les lieux alors que je n'y étais pas habituée. Quelques regards se posait sur moi, quelques personnes m'adressait des signes, mais je n'avais aucune envie d'y répondre.

Lassée de tourner en rond, toujours seule, je me rassit au bar pour commander un nouveau verre. La première impression de chaleur, la frénésie de la découverte m'avait délaissée. Je ne ressentais qu'une envie, un désir intense de rencontres. Je me laissais facilement aller à l'ennui et en cet instant il me prenait. Je commandai un nouveau verre au barman, et tout en le sirotant je me surpris à penser à des choses futiles comme les sentiments ou ce genre de choses qui ne servent pas à grand chose. Je fis vite le vide de ses pensées dans mon esprit pour me pencher plus amplement sur la saveur de l'alcool que je buvais et qui laissais une délicieuse chaleur en moi. Après seulement deux verres d'alcool j'en ressentais déjà les premiers effets, je n'avais jamais tenu l'alcool, la douce chaleur qui traversait mon cœur, je me sentais joyeuse, mais cela ne changeait pas beaucoup de d'habitude. Je décidai de ne plus boire un autre verre, je voulais rester un minimum sobre, l'alcool ne me réussissait pas et ce n'était pas le moment pour flancher ou commencer à éclater de rire à tout va, comme j'en avais l'habitude une fois ivre. Je refusai ainsi la proposition du barman qui me proposait la même chose. Pour une fois je devais rester sage, ne pas céder aux tentations, ce qui était tout de même un effort quand on parlait de moi. Je me surpris à sourire de mes propres pensées, l'alcool devait déjà m'être monté à la tête, mais cela m'était quelque peu égal d'avoir l'air ridicule, je ne cherchais de toute manière jamais à passer inaperçue. C'est à cet instant que j'osai adresser la parole au barman, c'était bien le seul avec qui j'avais envie d'échanger quelques mots, ne serais-ce que pour en connaître plus sur son bar.

- « Cela fait-il longtemps que vous êtes installé ici ? Je n'avais jamais remarqué ce café auparavant ? »

Le barman se retourna brusquement pour me regarder, il,s'était décollé de son ami et semblait intrigué par le fait que je lui pose une question, où étais-ce de moi qu'il était intrigué. En tout cas il mit quelques minutes à me répondre, ce qui me fit croire qu'il n'avait pas saisi le sens de ma question. J'espérai ne pas m'être exprimé de manière trop polie, ce qui m'arrivait parfois, fâcheuse habitude d'une éducation noble. L'homme me sourit pourtant pour me répondre enfin d'une voix étrangement amicale.

- « Vous êtes bien la première à me demander cela, et bien non je n'ai ouvert que depuis quelques mois, mais les affaires marchent déjà bien. Une femme comme vous ne doit pas se promener souvent dans ces quartiers, je me trompe ? »

Il avait donc bien remarquer à quel milieu social j'appartenais, j'esquissai un léger sourire, pour lui répondre enfin :

- « Détrompez-vous j'aime particulièrement ces rues. »

Je détournai mon regard de lui, il était lui-même retourner vaquer à ces occupations, mon regard avait été attiré par un fait que j'attendais depuis le début de la soirée, un élément déclencheur de mon désir. Je me levai de ma chaise pour me diriger dans le coin du bar, vers une table isolée, que je n'avais pas encore remarquée. A cette table, était assis ce qui allait devenir mon nouveau petit plaisir et c'est d'une voix qui se voulait indifférente que je dit :

- « Puis-je m'assoir à cette table ? »
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Un soir de plaisirs éphémères qui partent sans prévenir

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